lundi 26 juillet 2010
lundi 19 juillet 2010
mercredi 14 juillet 2010
dimanche 4 juillet 2010
sans titre
dimanche soir. tard. des fillettes ont sorti des seaux, des saladiers, des casseroles sur le trottoir. bataille d'eau! elles font mine de ne pas m'avoir vue. mais leurs cris redoublent sur mon passage. elles sont fières de leur trouvaille, les pieds nus dans la poussière de la ville rendue boue sous leurs jeux. faire avec les moyens du bord. elles auront du mal à s'endormir. excitées par les cris de leurs frères et soeurs nus sous les langes. emballées par la bonne idée qu'elles ont eue.
alors c'est vrai, l'été a commencé. les sandales, les terrasses, le drapeau brésilien qui pendouille au balcon de Sofia et Lio. leur étrange petit parasol aussi.
dans la fournaise et le soulagement de sentir nos hyper-activités ralentir, nous-nous sentons drôles. je me sens drôle. il y a quelques semaines, ma première blessure d'adulte. depuis quelques semaines, l'inacceptable à accepter.
la vie se trace. douce, lumineuse. et tout à côté, la déchirure. l'étrange présence de l'absence. et tout ce qu'elle révèle de nos blessures secrètes, de nos peurs jusque-ici incomprises.
un été pour apprendre la solitude implacable et irrévérencieuse de notre condition d'hommes assoiffés. un été pour apprendre à aimer (encore) plus et (encore) mieux.
je n'ai pas connu mille étés avec Denis, mais je sais que celui-ci sera le premier sans lui.
le bonheur bouleversé mérite encore mieux son nom. il s'accroche.
alors c'est vrai, l'été a commencé. les sandales, les terrasses, le drapeau brésilien qui pendouille au balcon de Sofia et Lio. leur étrange petit parasol aussi.
dans la fournaise et le soulagement de sentir nos hyper-activités ralentir, nous-nous sentons drôles. je me sens drôle. il y a quelques semaines, ma première blessure d'adulte. depuis quelques semaines, l'inacceptable à accepter.
la vie se trace. douce, lumineuse. et tout à côté, la déchirure. l'étrange présence de l'absence. et tout ce qu'elle révèle de nos blessures secrètes, de nos peurs jusque-ici incomprises.
un été pour apprendre la solitude implacable et irrévérencieuse de notre condition d'hommes assoiffés. un été pour apprendre à aimer (encore) plus et (encore) mieux.
je n'ai pas connu mille étés avec Denis, mais je sais que celui-ci sera le premier sans lui.
le bonheur bouleversé mérite encore mieux son nom. il s'accroche.
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