c'est mardi. il est 17 heure 34 et déjà mon corps crie "au lit!". c'est mardi et j'écris avec une couverture sur les épaules, une cape. oui, une cape. une cape! dehors c'est une caverne, dedans une pelote de laine. chaud et oppressant. pourtant tout va bien.
j'ai passé l'après-midi à chercher l'élan, le repos dans l'action. l'ordi, le piano, les papiers à trier, les textes à finir, la fin d'un film à regarder: 35 Rhums, Claire Denis. c'est beau mais gris comme l'automne à Bruxelles.
j'ai passé l'après-midi à me dire que tout était possible, que je n'avais qu'à choisir. décider quoi faire, où aller, qui voir pour quelques heures. pourtant rien. pas la déprime, non: rien. c'est étrange ça. immobile. bien là mais absente, étrangère à l'instant, étrangère au désir. étrangère au mouvement. une hélice qui s'élance mais ne décolle pas. j'attends que le train passe.
c'est drôle cette sensation, pas désagréable à vrai dire.
quand le soir tombe dès 16 heures, on peut s'autoriser à la non productivité sur le compte de l'État. ils n'ont qu'à supprimer ce stupide changement d'heure, aujourd'hui je ne peux pas faire plus que rien. et je suis déjà contente de l'avoir admis.
il me restait à écrire ce post inutile qui me fait plaisir. tout à l'heure manger des sushis pour être vraiment contente de moi.
puis rendez-vous sous la couette pour rêvasser à l'été.
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