GRIZZLY BEAR, oui. bon. on aurait aimé aimer plus, aimer mieux. on aurait aimé trembler, frissonner, jouir. on aurait aimé être transporté. on a juste été porté à se laisser aller, à s'avachir en douceur sur les marches de cirque royal. pourquoi tant d'effets dans les voix, pourquoi tant de molesse, pourquoi ces accords saccadés, répétitifs, métalliques dans deux chansons sur trois? pourquoi je dois me contenter d'un 'oui, c'était bien' alors que je voudrais encore en chialer ma mère?
parce que le son d'un album comme celui-là est peut-être difficile à reproduire en live.
parce qu'il y avait ST VINCENT avant Grizzly bear. voilà pourquoi.
je ne sais pas quoi en dire exactement. Annie Clark ne m'a pas émue: elle m'a boostée. guitare électrique, boîte à rythmes, loops. elle, seule. sa voix de fille enamourée d'un actor out of work, un connard quoi. le rugueux des instruments, la candeur des mélodies. l'aérien et la terre. sans séduction, sans s'excuser d'exister, elle fait ce qu'elle a à faire. elle le fait bien. whaw.
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